MÉDAILLE COMMÉMORATIVE
DE L’EXPÉDITION DE CHINE
1900-1901

Source :
Bibliothèque nationale de France

 

 

 

JOURNAL OFFICIEL
DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Trente-troisième année. — N° 262.                                                        Vendredi 27 septembre 1901 - Page 6147.

 

PARTIE NON OFFICIELLE

 

Discours prononcé, le 26 septembre, par M. de Lanessan, ministre de la marine, lors de la réception du général Voyron à Marseille.

 

Mon cher général,

Au nom du gouvernement de la République, qui a bien voulu m'en confier l'agréable mission, et au nom de la marine, qui a eu l'honneur d'organiser l'expédition de Chine, je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue en France.

Les souhaits que M. le Président de la République vous adressait, à cette même place, au moment de votre départ pour la Chine, ont été pleinement réalisés : vous nous revenez avec les succès militaires et avec la paix.

Votre rôle et celui de nos belles troupes de la guerre et de la marine ont été celui qui convenait véritablement aux soldats d'un pays où l'on sait unir le souci de l'humanité aux sentiments du patriotisme le plus ardent. Partout où nos soldats et nos marins ont dû combattre, ils ont donné des exemples de bravoure, de vigueur, d'endurance, qui ont provoqué l'admiration générale et dont nous avons été fort heureux de trouver l'écho dans les rapports et les récits de tous les chefs des troupes étrangères. Après les combats, ils ont montré cette modération qui est le témoignage le moins douteux de la force consciente de soi et la caractéristique d'un peuple dont la prétention est de marcher à la tête de la civilisation.

Devant vous, mon cher général, devant vous qui en fûtes le témoin et qui en avez pu suivre sur place l'histoire dans tous ses détails, je veux dire ici brièvement, pour l'édification du pays, quelle fut la conduite de nos marins, de nos soldats et de nos officiers dans les évènements militaires auxquels ils ont pris part. C'est un hommage que le Gouvernement leur doit, et ce sera, si je ne me trompe, la meilleure façon de vous remercier des services que vous-même avez rendus.

Les Boxers ( illustration du Petit Journal ).

C'est d'abord, à Pékin, une poignée de matelots commandés par deux officiers de marine, qui tiennent tête pendant deux mois, du milieu de juin au milieu d'août 1900, dans les établissements français du Pétang et dans la légation de France, aux assauts incessants de rebelles et de réguliers chinois fortement armés et soutenus par de l'artillerie. Au Pétang, l'enseigne de vaisseau Henry et cinq marins sur trente sont tués, sept sont blessés. A la légation de France, les bâtiments qui protègent les défenseurs sont démolis les uns après les autres par l'artillerie ou par les mines souterraines des Chinois ; le jardin se peuple de tombes, et, le jour où le combat cesse, le lieutenant de vaisseau Darcy avait eu autour de lui 11 marins tués et 19 blessés sur un contingent de 45 hommes, et il avait vu tomber, frappé au front par une balle chinoise, le capitaine Labrousse, que les hasards d'un voyage avaient conduit à Pékin et qui sut y faire plus que son devoir.

Après ces deux mois de combats quotidiens, au Pétang comme à la légation de France, le drapeau français flottait invaincu. Honneur à ceux qui moururent en le protégeant ! Honneur aussi à ceux qui le purent remettre intact aux mains de nos officiers lorsque, le 15 août, les troupes françaises entrèrent dans Pékin.

Pendant ce temps, à Takou d'abord, puis à Tien-tsin et sur la route de Pékin, nos marins et nos soldats étaient aux prises avec les troupes régulières de la Chine. A Takou, les forts chinois ouvrent le feu sur le Lion, canonnière française, et sur les bâtiments des alliés sans aucun avertissement préalable, leur tuant 23 hommes, en blessant un grand nombre et leur faisant des dégâts importants.

Dans la colonne qui partit de Tien-tsin le 10 juin 1900, sous les ordres de lord Seymour, dans le but de tenter la délivrance de Pékin, la France est représentée par cent marins que commande le capitaine de vaisseau de Marolles. L'amiral anglais a lui-même dit, dans une lettre que je me suis fait, à l'époque, un devoir de rendre publique, la belle conduite tenue par nos marins dans cette expédition infructueuse, mais où les troupes de toutes les nations firent preuve d'une remarquable résistance à la fatigue et d'un superbe sang-froid dans le mauvais destin.

Un mois plus tard, à Tien-tsin, un millier de soldats de l'infanterie et de l'artillerie de marine, appelés du Tonkin et de la Cochinchine, témoignent, dès le lendemain de leur débarquement sur le sol chinois, des plus belles qualités militaires. Dédaigneux de la fatigue résultant d'un séjour déjà très long sous le dur climat de l'Indo-Chine, et sans souci de l'insuffisance des ressources que l'on avait pu mettre à leur disposition dans la hâte d'un départ précipité, ces vaillants se conduisirent avec un entrain et une bravoure au-dessus de tout éloge.

Le 11 juillet, sous le commandement du colonel de Pélacot, ils assurent la conservation de la gare menacée par les Chinois et que les troupes alliées allaient être contraintes d'abandonner, laissant les concessions européennes à peu près sans défense. Cette victoire de nos troupes est payée par 10 tués et 34 blessés sur un effectif de moins de 400 hommes.

Le 13 juillet, ils jouent un rôle capital dans la prise de la ville chinoise fortifiée de Tien-tsin que gardent de nombreuses troupes régulières. Pendant quatorze heures, par une température de 39 degrés et sans même qu'il soit possible de leur envoyer de l'eau potable, ils se battent sans interruption, gagnant pied à pied du terrain vers les remparts de la ville.

Ils ont 2 officiers et 23 hommes tués, 10 officiers et 108 hommes blessés sur un effectif d'à peine un millier d'hommes.

Sur un total de 7,000 hommes de troupes des diverses nations qui prirent part aux multiples combats de cette journée, il y eut 800 hommes mis hors de combat. Les nôtres, qui avaient occupé la place d'honneur et fait l'effort le plus direct en vue de la prise de la ville, furent aussi les plus frappés par la mort. Mais la victoire était complète, car, pendant la nuit, alors que nos artilleurs se préparaient à ouvrir la brèche par laquelle on devait pénétrer dans l'enceinte fortifiée, toutes les troupes régulières chinoises, la plupart des Boxers et une grande partie des habitants évacuaient la ville. L'armée chinoise tout entière était complètement démoralisée.

Les 20,000 hommes qui avaient été concentrés autour de Peï-tsang, à 12 kilomètres seulement en amont de Tien-tsin, en travers du Peï-Ho et de la voie ferrée, à l'abri de fortifications considérables et avec l'appui d'une artillerie puissante, pour empêcher les alliés de se porter vers Pékin, devaient céder au premier choc. Le 5 août, l'armée chinoise bat en retraite après un combat de quelques heures, dans lequel l'action décisive est exercée par l'artillerie française. Après cette déroute, la marche des alliés sur Pékin et l'entrée dans la capitale de l'empire du Milieu s'effectuaient sans obstacle.

Cependant, un autre combat et une autre victoire nous étaient réservés dans la ville même. 600 Français, appuyés par quelques compagnies étrangères, avaient le périlleux devoir de s'emparer du Peï-tsang que gardaient plus de 6,000 réguliers et de nombreux Boxers. Le 16 août, ils en étaient maîtres, après un combat où nous perdions encore 4 hommes et où nous avions de nombreux blessés, dont plusieurs très grièvement.

Grâce à la rapidité et à l'énergie de l'action des troupes européennes, les représentants de l'Europe et les amis qu'elle compte parmi les indigènes étaient désormais à l'abri de toute menace et quelques milliers d'hommes avaient obtenu un résultat pour lequel, un mois auparavant les conseils militaires internationaux, réunis en rade de Takou, estimaient que 40,000 ou 50,000 hommes seraient indispensables.

Dans cette belle œuvre de guerre, nos avant-gardes avaient accompli, suivant l'expression d'un ordre du jour adressé aux troupes européennes par le major général russe Stessel, après la prise de Tien-tsin, « des faits d'armes dignes d'être placés à la hauteur des actions célèbres de leurs ancêtres ».

Il ne restait plus qu'à occuper les territoires du Petchili, afin de les mettre à l'abri de toute atteinte des Boxers ou des réguliers chinois, tandis que les représentants de l'Europe, rentrés en jouissance de tous leurs droits après deux mois de souffrances morales et physiques vaillamment supportées, fixeraient les justes réparations auxquelles l'Europe avait droit.

C'est à vous, mon cher général, qu'incomba cette tâche dont les difficultés étaient considérables, car il s'agissait, non seulement de réprimer avec énergie toute tentative nouvelle de rébellion ou de résistance, mais encore d'inspirer aux populations paisibles le sentiment qu'elles n'avaient rien à redouter de ces Européens contre lesquels on les avait tant, et depuis si longtemps, excitées, tandis qu'elles en pourraient recevoir l'initiation à tous les progrès économiques, politiques et sociaux de la civilisation.

Malgré la prudence avec laquelle vous avez accompli, mon cher général, la première partie de cette tâche délicate, vous avez eu encore, pendant les diverses opérations faites dans le Petchili, 4 tués, dont 1 officier, et 37 blessés, dont 1 officier. En diverses circonstances, en effet, la résistance des rebelles fut très énergique et nos pertes auraient été beaucoup plus considérables sans les sages précautions que, par vos ordres, prirent nos officiers pour les réduire autant que possible.

Quant à la deuxième partie de la mission que vous aviez à remplir, elle l'a été dans des conditions telles que, d'après tous les témoignages venus à ma connaissance, c'est avec une faveur marquée que les populations chinoises accueillaient nos troupes. A défaut de ces témoignages, j'en trouverais encore l'irréfutable preuve dans ce fait que, partout où passaient nos soldats, les villages se hâtaient de hisser le drapeau tricolore sur leurs maisons afin de leur assurer sa protection et que les habitants se portaient de préférence dans les quartiers occupés par nos détachements. Je lis, en effet, dans un rapport du général Bailloud, que partout où sont les troupes françaises « la confiance renaît vite, les habitants rentrent dans les villages qu'ils avaient abandonnés, les marchés s'ouvrent et fonctionnent comme par le passé, et des relations amicales s'établissent entre les populations et les soldats ».

Vous-même, mon cher général, en réponse à un commandant de troupes étrangères qui s'étonnait, je pourrais dire qui se plaignait, de voir flotter le drapeau français sur un trop grand nombre de maisons, vous écriviez : « Il nous est difficile d'empêcher les villages chinois d'essayer de trouver une protection sous nos couleurs ; nous avons toujours eu, vis-à-vis des populations paisibles, une attitude qui les a rapprochées de nous ; nous les avons traitées avec douceur et elles savent que leurs biens, leurs propriétés et leurs vies sont en sûreté à côté de nous ; c'est ce qui explique peut-être l'abus des drapeaux français qu'elles ont fait. Pour changer cet état de choses, il faudrait changer l'état d'esprit des populations à notre égard. Mais notre devoir est de continuer, dans la mesure de nos forces, à nous inspirer des idées d'humanité et de justice qui font l'honneur de toutes les nations civilisées et qui font souvent la force de leurs armes ».

Dans ce noble et fier langage, mon cher général, vous traduisiez à merveille les sentiments qui animent le soldat français, sentiments dont j'ai pu constater moi-même les manifestations dans nos colonies et qui sont d'autant plus vivaces que leur source se trouve dans le cœur même de la famille française.

Le paysan chinois ne pouvait s'y tromper et c'est son jugement qu'un fin modeleur indigène a exprimé dans les deux charmantes figurines que l'amiral Pottier a bien voulu m'envoyer : un soldat français chaudement enveloppé dans sa longue capote bleue, coiffé d'un béret qui ombrage une figure gaillarde, tient sur ses bras un enfant chinois dont la physionomie s'épanouit en un bon sourire et dont le petit bras entoure le cou du troupier. « Voilà, m'écrit le commandant de notre division de l'Extrême-Orient, l'impression qui restera au pays chinois du passage du corps expéditionnaire français : des hommes bons pour les enfants. »

Cette bonté n'a pas été, d'ailleurs, sans profiter à nos troupes : en facilitant leurs relations avec les indigènes, elle a rendu moins triste leur séjour dans les villages si éloignés et si distincts de ceux où ils avaient leurs affections et elle leur a permis d'ajouter sans peine les ressources matérielles du Petchili à celles que le gouvernement la République avait mises à leur disposition.

Ceci me conduit, messieurs, à féliciter et remercier ici publiquement les collaborateurs dévoués et habiles qui m'ont assisté dans la préparation et dans l'organisation de l'expédition. Parmi eux, je tiens à féliciter particulièrement le vice-amiral Bien-aimé, chef d'état-major de la marine ; le colonel Famin, directeur des troupes ; le vice-amiral de Beaumont, préfet maritime à Toulon, et le contre-amiral Besson, ancien commandant de la marine à Marseille. Grâce au souci éclairé qu'ils apportèrent dans l'organisation de tous les services du corps expéditionnaire, nos troupes on pu jouir en Chine d'un bien-être tel que, fréquemment, elles purent le faire partager à leurs camarades moins favorisés des autres nations et que leur mortalité à été réduite aux proportions les plus faibles qu'il fût possible d'espérer. En effet, nos pertes par la maladie n'ont même pas atteint deux pour cent, c'est-à-dire qu'elles sont inférieures, dans une très forte proportion, à la moyenne des pertes subies dans toutes les expéditions antérieures. D'un autre côté pendant les traversées d'aller et de retour que les événements nous ont contraints d'effectuer dans les mois les plus chauds de l'année, qui sont aussi ceux où les mauvais temps sévissent avec le plus de rigueur dans les mers de l'Inde et de la Chine, nos pertes n'ont été que de 0,3 p. 100.

Départ des troupes de Marseille pour la Chine ( illustration du Petit Journal ).

Juge impartial d'une organisation à laquelle il fut entièrement étranger, mais qu'il a pu apprécier dans tous ses détails au cours des laborieuses manœuvres d'embarquement et de débarquement qu'il a dirigées avec tant d'intelligence et d'activité, l'amiral Pottier me donnait, dans son dernier rapport, une appréciation que je tiens à reproduire :

« En résumé, disait-il, j'attribue la plupart des critiques qui ont été formulées à une connaissance imparfaite des situations où, de part et d'autre, on s'est trouvé. L'expédition a été organisée sous la pression d'événements qui ne permettaient aucun retard. Les navires de commerce disponibles étaient insuffisants. Sans parler des troupes envoyées d'Indo-Chine, près de 18,000 hommes et plus de 3,000 chevaux et mulets ont souffert, au cours d'une longue traversée, des températures les plus élevées de la mer Rouge. Matériel et vivres, encombrant 79,000 mètres cubes, devaient à tout prix être débarqués en Chine avant l'hivernage. Partout, à Paris, à Marseille, dans le Petchili, on s'est trouvé en présence de grandes difficultés à vaincre. L'opération n'en a pas moins été heureuse et brillante, grâce au zèle de chacun, et le déficit en hommes ne représente que le minimum des pertes auxquelles tout marin devait s'attendre. Sans doute, l'expérience qui vient d'avoir lieu contient des enseignements que nous mettrons à profit ; mais qu'une autre expédition du même genre devienne nécessaire, je souhaite au département qui en aura la direction d'y rencontrer, avec moins d'écueils, le succès dont l'évidence, en face de leurs mécomptes, a frappé les marines étrangères qui nous ont vus à l'œuvre. »

Le général Voyron passant le détachement français en revue,
à Shanghai ( illustration du Petit Journal ).

Vous-même, mon cher général, dans le rapport par lequel vous avez clos l'exposé des actes du corps expéditionnaire, au moment où vous alliez vous séparer de ces troupes que vous aviez si bien conduites et entourées de tant de soins paternels, en indiquant les légitimes récompenses que vous demandiez pour elles, vous exprimiez la même pensée dans des paroles que mes collaborateurs immédiats seront heureux d'entendre reproduire ici, car c'est véritablement à eux qu'elles s'adressent :

« J'ose espérer, m'écriviez-vous, que vous, qui avez présidé à l'organisation difficile et rapide du corps expéditionnaire de Chine, qui avez, grâce à votre haute prévoyance, su le doter de tout ce qui devait assurer son succès, vous serez encore une fois son interprète auprès du Gouvernement. Il compte sur cette nouvelle marque de votre haute bienveillance et de votre haute sympathie. »

Le Gouvernement et les Chambres ont bien voulu, mon cher général, entendre vos paroles et accorder au corps expéditionnaire de Chine les récompenses que vous m'aviez demandées pour lui. Je suis heureux de pouvoir aujourd'hui féliciter publiquement tous ceux qui les ont obtenues.

Quant aux officiers, soldats et marins qui en été tués au cours de l'expédition de Chine, leurs noms seront publiés au Journal officiel avec l'hommage que j'adresse ici à leurs familles.

Dans ces tristes et difficiles circonstances, notre armée et notre marine se sont montrées au plus haut degré dignes de la démocratie qui, depuis trente ans, les a entourées de tant de sympathies et leur a prodigué tant de marques d'intérêt, car elles ont su joindre aux plus belles qualités militaires les plus nobles sentiments d'humanité.

Et c'est, j'en suis convaincu, dans cette simple constatation, faite ici au nom du Gouvernement et devant le pays, que vous-même, mon cher général, vous trouverez la récompense la plus digne des éminents services que vous avez rendus à la France et à la République.

Noms des officiers, marins et soldats tués en Chine au cours des événements de 1900 et 1901.

Capitaines.

 

MM.
Hilaire ( Gustave ), Saint-Pierreville ( Ardèche ).
Labrousse ( Alexis-Jacques ).

 

Enseigne de vaisseau.

 

M. Henry ( Paul-Charles ), Angers ( Maine-et-Loire ).

 

Lieutenants.

 

MM.
De Batesti ( Eugène ), Châteauroux ( Indre ).
Picquerez ( Pierre ), Vézelois ( Haut-Rhin ).

 

Aspirant de 1re classe.

 

M. Herber ( Marie-Eugène ), Cette ( Hérault ).

 

Seconds maîtres.

 

MM.
Jouannic ( Joseph ), second maître de mousqueterie, Pontivy ( Morbihan ).
Le Gloanec ( Jean-Marie ), second maître canonnier, Faouët ( Finistère ).

 

Sergents.

 

MM.
Angelini ( Pierre ), Arteria ( Corse ).
Bourgeade ( Jean ), Bordeaux.
Padovani ( François ), Centuri ( Corse ).
Reynier ( Claude ), Vasselin ( Isère ).
Vitasse ( Joseph ), Roy-Boissy ( Oise ).

 

Quartiers-maîtres.

 

MM.
Pesqueur ( François-Marie ), quartier-maître canonnier, Riantec ( Morbihan ).
Postic ( Corentin ), quartier-maître canonnier, Camaret ( Finistère ).

 

Caporaux.

 

MM.
Besnard ( Eugène ), Saint-Samson-de-Bonfossé ( Manche ).
Samouillan ( Antoine ), Auriac ( Haute-Garonne ).

 

Marins.

 

MM.
Bougeard ( Jacques ), gabier auxiliaire, Langueux ( Côtes-du-Nord ).
Corselin ( Jules ), fusilier breveté, Dinan ( Côtes-du-Nord ).
Colas ( Eugène-Félix ), sans spécialité, Paris ( 19e arrondissement ).
Cosquéric ( François ), clairon, Gouesnach ( Finistère ).
David ( Joseph ), chauffeur auxiliaire. Saint-Dolay ( Morbihan ).
Février ( Yves-Jean ), fusilier breveté, Concarneau ( Finistère ).
Franck ( Albert-Georges ), chauffeur auxiliaire, Strasbourg.
Gouzien ( Michel ), canonnier auxiliaire, Porspoder ( Finistère ).
Guilbeau ( Ernest-Aimé ), chauffeur auxiliaire, Sables-d'Olonne.
Guinvarch ( Henri-François ), fusilier auxiliaire, Douarnenez ( Finistère ).
Julard ( Jean-Marie ), fusilier auxiliaire, Saint-Nazaire.
Le Visage ( Joseph-Marie ), fusilier breveté, Riantec ( Morbihan ).
Lenne ( Jules-François ), fusilier auxiliaire, Le Crotoy ( Somme ).
Magueur ( François-Joseph ), timonier breveté, Landunvez ( Finistère ).
Philippe ( Jean ), fusilier auxiliaire, Kermaria-Sulard ( Côtes-du-Nord ).
Quéméner ( Jean ), canonnier auxiliaire, Taulé ( Finistère ).
Renouf ( Jacques-Louis ), fusilier auxiliaire, Montfarville ( Manche ).
Rebour ( Alexandre ), fusilier auxiliaire, Plourhan ( Côtes-du-Nord ).

 

Soldats.

 

MM.
Bamon ( Alcide ), Sonnac ( Charente-Inférieure ).
Berthomé ( Auguste ), la Roche-sur-Yon ( Vendée ).
Bouquinet ( Georges ), Cognac ( Charente ).
Bourgoin ( François ), Ecuras ( Charente-Inférieure ).
Bourgeois ( Etienne ), Saint-Philippe-du-Seignal ( Gironde ).
Bourez ( Joseph ), Santes ( Nord ).
Berland ( Léonard ), Limoges ( Haute-Vienne ).
Beaugé ( Filleul ), Paris.
Chantal ( Edouard ), Verteillac ( Dordogne ).
Cabaret ( Edouard ), Jouars ( Seine-et-Oise ).
Cottier ( Auguste ), Yssingeaux ( Haute-Loire ).
Duval ( Ambroise ), Renaucourt ( Pas-de-Calais ).
Drouillard ( Prosper ), Moëze ( Charente-Inférieure ).
Douet ( Paul ), Colombes ( Seine ).
Denand ( Antoine ), Brignon.
Furrand ( Joseph ), Nostang ( Morbihan ).
Frongi, Poucheraccio ( Corse ).
Gouttequillet ( François ), Joze ( Puy-de-Dôme ).
Henin ( Eugène ), Pierrefonds ( Oise ).
Hubert ( Claude ), Bourbon-l'Archambault ( Allier ).
Juillard ( Hubert ), Saint-Julien ( Savoie ).
Juvigny ( Henri ), Amilly ( Loiret ).
Lauze ( Louis ), Montpellier ( Hérault ).
Lefèvre ( Adhémar ), Montaigu ( Aisne ).
Levêque ( Alphonse ), Bordeaux.
Larderet ( Joseph ), Lyon.
Lucchini ( François ), Vescovato ( Corse ).
Loiseau ( A.-A.-R. ), Jargeau ( Loiret ).
Metas ( Jean-Marie ), Lyon.
Michel ( Amédée ), Landouzy-la-Ville ( Aisne ).
Mainier ( Joseph ), Mont-de-Laval ( Doubs ).
Malhantier ( Siméon ), Uzès ( Gard ).
Noizet ( Albert ), Fourmies ( Nord ).
Noël ( J.-A. ), Tuxengen ( annexé ).
Patey ( Alfred ), Montbéliard ( Doubs ).
Pravaz ( Louis ), Saint-Jean-de-Maurienne ( Savoie ).
Paoli ( Joseph ), Lucciana ( Corse ).
Reynaud ( François ), Saint-Etienne ( Loire ).
Sevin ( Georges ), Villejuif ( Seine ).
Sage ( Georges ). Bordeaux.
Salaun ( Paul ), Tlemcen ( Oran ).
Serrières ( Marie ), Fontenoy-la-Joûte ( Meurthe-et-Moselle).
Urba ( François ), Tarbes.
Vassivières ( Armand ), Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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