LES FOURRAGÈRES 

 

 

 – MINISTÈRE DE LA GUERRE – 
 LISTE DES UNITÉS ET FORMATIONS ÉTRANGÈRES AYANT REÇU LA FOURRAGÈRE 
 AU TITRE DE LA GUERRE 1914-1918 

( Compilation non exhaustive )

Source :
Bibliothèque nationale de France

 

 

FOURRAGÈRE AUX COULEURS DU RUBAN
DE LA MÉDAILLE MILITAIRE

 

 

SECTION SANITAIRE AMÉRICAINE N° 646
( ancienne S. S. U. n° 5. )
J.O. du 1er mai 1919 - Page 4519

1° A assuré pendant une période de onze jours de combat, du 8 au 19 mars, avec un mépris absolu du danger, d'abord sous les ordres du sous-lieutenant Rouff, puis à partir du 15 mars, sous les ordres du sous-lieutenant Hollande, les évacuations dans une zone particulièrement battue par l'artillerie ennemie. De plus, tout son personnel a fait preuve d'un dévouement et d'une endurance remarquables, en assurant par un service moyen de dix-neuf heures par jour, le maximum de rendement de cette unité. — ( Ordre du 3 avril 1916. )

2° Personnel d'élite qui a montré pendant l'attaque du 23 au 26 octobre 1917, le plus haut sentiment du devoir : a assuré dans un minimum de temps, malgré de grandes difficultés matérielles, l'évacuation de tous les blessés de la division, sur des routes à peine praticables et soumises à de violents bombardements. N'est arrivé à ce remarquable résultat que par son mépris absolu du danger et par ses qualités exceptionnelles d'endurance physique et morale. — ( Ordre du 6 décembre 1917. )

3° Sous la direction et la conduite exemplaire de son chef le lieutenant Drake ( Ervin ), la S. S. U. 646 a montré un entrain remarquable et un dévouement sans bornes qui ont fait l'admiration des divisions voisines pendant les opérations du 26 septembre au 1er octobre 1918. Malgré les difficultés matérielles considérables et avec un mépris absolu du danger, a réussi grâce au zèle inlassable de tous ses conducteurs, à évacuer avec une régularité parfaite, de nuit et de jour, sans aucun répit, non seulement tous les blessés de la division d'infanterie, mais encore a trouvé le moyen de désencombrer les unités voisines. — ( Ordre du 9 janvier 1919. )

4° Désignée pour renforcer la ... et l'aider dans le service des évacuations de la division au cours des opérations effectuées par cette unité, du 13 au 28 juillet, la S. S. U. 646 lui a apporté un concours sans réserve, partageant ses dangers et ses fatigues avec le même entrain et le même désir d'apporter aux blessés le précieux bénéfice d'une évacuation aussi rapide que possible. — ( Ordre du 25 mars 1919. )

 

 

FOURRAGÈRE AUX COULEURS DU RUBAN
DE LA CROIX DE GUERRE

 

 

LÉGION RUSSE
J.O. du 20 janvier 1919 - Page 761

1° Bataillon d'élite, dont la haine implacable de l'ennemi anime toutes les actions, joignant à un mépris complet de la mort le plus bel enthousiasme pour une cause sacrée. A montré un rare courage au cours des opérations sur la Somme, du 26 au 30 avril 1918, contribuant par son héroïque résistance et au prix de pertes élevées à arrêter la marche de l'ennemi sur Amiens. A pris une part non moins brillante aux opérations devant Soissons, les 29, 30 mai et 2 septembre 1918, où il a déployé les mêmes qualités de sacrifice, luttant sans merci pour conserver le terrain conquis, faisant de nombreux prisonniers et capturant un matériel important. — ( Décision du général commandant en chef, du 30 septembre 1918. )

2° Bataillon d'élite dont la haine implacable de l'ennemi anime toutes les actions, joignant à un mépris complet de la mort le plus bel enthousiasme pour une cause sacrée. Le 2 septembre 1918, a fait preuve des plus belles qualités manœuvrières, d'un remarquable esprit de sacrifice, d'une vigueur et d'une ténacité au-dessus de tout éloge. Étant bataillon de deuxième ligne, s'est spontanément porté en avant de la première ligne dont la progression était arrêtée par des feux violents d'artillerie et de mitrailleuses. Par une habile manœuvre, a abordé et tourné par l'Est le village de Terny-Sorny, s'en est emparé et s'y est maintenu après une lutte des plus âpres allant jusqu'au corps à corps et durant toute la nuit. A résisté le lendemain et le surlendemain à de furieuses contre-attaques. Le 14 septembre, a contribué à la réduction d'un nid de mitrailleuses puissamment organisé et défendu avec acharnement, puis continuant sa progression avec une énergie inlassable et un esprit de sacrifice des plus élevés, a contribué à l'enlèvement du plateau de l'est d'Allement, dont l'ennemi avait fait une position redoutable. — ( Décision du maréchal de France, commandant en chef les armées de l'Est, du 11 décembre 1918. )

SECTION SANITAIRE ANGLAISE N° 2 DE LA 72e DIVISION D'INFANTERIE
J.O. du 27 juin 1919 - Page 6598

1° Affectée à la division depuis janvier 1917, a, sous la direction de son chef, fait l'admiration de tous, notamment au cours des opérations du 9 au 13 juin 1918. Bien que plusieurs de ses voitures aient été brisées par le bombardement, le service des évacuations de blessés n'a pas cessé de fonctionner, les voitures allant prendre les blessés dans les postes les plus avancés et les plus périlleux, jusqu'au voisinage de l'ennemi. — ( Ordre du 29 juin 1918. )

2° Sous la conduite du lieutenant Abrahams a, pendant les attaques de juillet et d'août 1918 et pendant la poursuite de l'ennemi, porté ses voitures sanitaires jusqu'aux postes les plus avancés des lignes, sous le feu des obus et des mitrailleuses. A eu, de ce fait, plusieurs tués et blessés et 17 de ses voitures atteintes par le feu de l'ennemi. Malgré ces pertes, a pu, par un travail incessant de plusieurs mois et grâce à l'esprit de sacrifice qui animait tout son personnel, assurer l'évacuation rapide et régulière des nombreux blessés qui lui ont été confiés. — ( Ordre du 28 novembre 1918. )

SECTION SANITAIRE AMÉRICAINE N° 539
J.O. du 4 mai 1919 - Page 4604

1° Au cours des opérations effectuées par la 5e division d'infanterie, dans la région d'Oulchy-la-Ville, du 18 au 28 juillet 1918, a, sous le commandement du lieutenant Lucas, rendu les plus inappréciables services, en assurant l'évacuation des blessés avec le maximum de rapidité. Avec un complet mépris du danger, les voitures étant poussées souvent en des points très exposés aux feux, tout le personnel a fourni, pendant cette période, un effort surhumain, effort consenti joyeusement en raison de la grandeur de la tâche à remplir et qui a été accomplie à la satisfaction unanime de ceux qui l'ont vu à l'œuvre. — ( Ordre du 22 octobre 1918. )

2° Conducteurs d'un courage digne des plus grands éloges, ont rempli, malgré le danger et les difficultés de toutes natures, leur bienfaisante mission. Au cours des offensives de l'Aisne ( août-septembre 1918 ) et des Flandres ( octobre 1918 ), sous la direction de leurs chefs les lieutenants Lucas et Bocock, ont fait preuve des plus belles qualités d'énergie, de sang-froid et de dévouement, se disputant l'honneur d'être aux postes périlleux, ils ont amplement mérité, en même temps que l'admiration de ceux qui les ont vus à l'œuvre, la reconnaissance des blessés qui furent, grâce à eux, rapidement recueillis et sauvés. — ( Ordre du 13 janvier 1919. )

SECTION SANITAIRE AMÉRICAINE N° 625
( ancienne S. S. U. n° 1. )
J.O. du 4 mai 1919 - Page 4603

1° Sous la direction du sous-lieutenant Reymond ( James ) et du commandant américain Stevenson ( William ), s'est toujours vaillamment comportée au cours de l'offensive devant Verdun, en août 1917, faisant l'admiration de tous par sa crânerie et son zèle, en dépit du bombardement incessant des routes par gros obus asphyxiants, n'a pas interrompu son service malgré des pertes sensibles. — ( Ordre du 4 octobre 1917. )

2° Personnel d'élite composé en grande partie de volontaires. Sous le commandement du sous-lieutenant français Reymond ( James ) et du lieutenant américain Stevenson ( William ), s'est fait remarquer depuis son arrivée au front ( septembre 1914 ) par son entrain, son courage, son mépris absolu du danger et plus particulièrement pendant la dernière offensive allemande et la contre-offensive française, dans les combats au nord de Compiègne, en juin 1918, a fait preuve d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Malgré les nappes de gaz, le bombardement intense et l'absence d'un certain nombre de conducteurs blessés et intoxiqués, a assuré d'une façon parfaite les évacuations de jour et de nuit. Lors du passage de l'Aisne ( août 1918 ) a traversé la rivière, dès le premier pont lancé pour aller aux postes de secours avancés et hâter le transport des blessés à l'arrière, malgré l'activité des mitrailleuses ennemies, les officiers remplaçant au volant, les hommes de la section, indisponibles ou évacués. — ( Ordre du 13 janvier 1919. )

 

 

 

 

 

 

 

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