ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR 

 

 

ÉCOLES ET COLLECTIVITÉS DIVERSES DÉCORÉES DE LA CROIX DE LA LÉGION D'HONNEUR

( Compilation non exhaustive et classification selon ordre d'attribution )

Sources :
Légifrance & Bibliothèque nationale de France

 

 

 

 

DÉCRET du 12 avril 1914
conférant la croix de la Légion d'honneur
aux drapeaux de l'école polytechnique et de l'école spéciale militaire
J.O. du 23 avril 1914 - Page 3734

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 11 avril 1914.

Monsieur le Président,
Suivant une de nos plus belles traditions militaires, les insignes de la Légion d'honneur peuvent être conférés aux corps de troupes qui se sont distingués sur les champs de bataille, spécialement par la prise d'un drapeau ennemi. Le Gouvernement de la République n'a pas manqué de maintenir cette salutaire tradition. Tout récemment, en 1911, il a concédé la croix de la Légion d'honneur au 1er régiment d'infanterie et au 1er régiment d'artillerie coloniales, pour récompenser les précieux services rendus par nos troupes coloniales dans la constitution de notre empire d'outre-mer. Vous avez, vous-même, monsieur le Président, attaché les insignes de l'ordre national au drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais, à la revue du 14 juillet 1913, à Longchamp.
Or, il m'a paru que, s'il était légitime de récompenser les corps de troupes, il serait équitable de ne pas oublier les écoles militaires, où se sont formés les chefs qui ont conduit nos troupes au combat et souvent à la victoire. C'est surtout, en effet, dans nos écoles militaires que sont cultivés et développés ces sentiments d'abnégation et de dévouement à la patrie, qui ont inspiré tant d'actions héroïques.
J'ai ainsi été amené à envisager la décoration éventuelle des drapeaux de l'école polytechnique et de l'école spéciale militaire. La place éminente que tiennent ces deux institutions militaires en France, l'estime que leur accorde l'opinion publique, sans compter le grand nombre de leurs élèves qui ont versé leur sang pour leur pays et dont les noms sont conservés pieusement sur leurs livres d'or, m'ont paru justifier la récompense exceptionnelle que constituerait la décoration de leur drapeau. Ainsi se trouveraient solennellement consacrés et proclamés les services éminents qu'elles ont rendus à la patrie, tant sur les champs de bataille que dans le domaine de la science.
Si vous approuvez ma manière de voir, je vous serai reconnaissant, monsieur le Président, de vouloir bien revêtir de votre signature le projet de décret ci-joint, conférant les insignes de la Légion d'honneur aux drapeaux de l'école polytechnique et de l'école spéciale militaire.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de la guerre, J. Noulens.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la guerre,

Décrète :

Art. 1er. — Les insignes de la croix de la Légion d'honneur sont conférés aux drapeaux de l'école polytechnique et de l'école spéciale militaire.

Art. 2. — Le ministre de la guerre est chargé de l'exécution du présent décret.

Fait à Eze, le 12 avril 1914.

R. Poincaré.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre, J. Noulens.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 14 mars 1922
relatif à l'attribution de la croix de la Légion d'honneur
au drapeau de l'école militaire d'infanterie
J.O. du 27 mars 1922 - Page 3343

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 12 mars 1922.

Monsieur le Président,
Déjà avant la guerre, l'école militaire d'infanterie, qui compte près d'un demi-siècle d'existence, avait acquis un solide passé de gloire : ses anciens élèves étaient considérés comme des instructeurs de choix, beaucoup d'entre eux avaient pris part à des expéditions coloniales, à de nombreuses missions, 91 étaient tombés pour la France dans les pays lointains.
La guerre de 1914-1918 n'a fait qu'accroître ce patrimoine de gloire. Durant cette campagne où l'infanterie a joué un rôle prépondérant, les Saint-Maixentais ont montré qu'ils possédaient pleinement les qualités exceptionnelles que réclame la mission d'entraîneur d'hommes. Ils ont eu la glorieuse mission de conduire au feu cette infanterie qui a fait l'admiration du monde, mais comme leurs camarades de Saint-Cyr, ils ont payé chèrement ce redoutable honneur. Sur 5,500 officiers originaires de Saint-Maixent qui se trouvaient dans l'infanterie au 1er août 1914, plus de 2,000 sont morts au champ d'honneur et parmi eux, les 3/5 de la dernière promotion, celle des admissibles en 1914.
L'école qui a formé de tels officiers participe dans une large mesure à la gloire immortelle du fantassin français et à la réputation de vaillance que nos troupes ont conquise sur les champs de bataille. Elle possède tous les titres à une récompense qui rehausserait son prestige, exalterait le moral de ses futurs élèves et reconnaîtrait les services éminents qu'elle a rendus à la Patrie.
J'ai, en conséquence, l'honneur de vous proposer de conférer les insignes de la Légion d'honneur au drapeau de l'école militaire d'infanterie.
Si vous approuvez cette manière de voir, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien revêtir, de votre signature, le projet de décret ci-joint.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de la guerre et des pensions, Maginot.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la guerre et des pensions ;
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée au drapeau de l'école militaire d'infanterie.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et des pensions et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 14 mars 1922.

A. Millerand.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre et des pensions, Maginot.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Général Dubail.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 9 mai 1922
attribuant la croix de chevalier de la Légion d'honneur
à l'étendard de l'école d'application de cavalerie
J.O. du 12 mai 1922 - Page 4896

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 6 mai 1922.

Monsieur le Président,
L'école de Saumur est une des plus anciennes écoles militaires de France et notre seule école de cavalerie. Donnant son enseignement à la presque totalité de nos officiers de cavalerie, elle exerce sur l'arme une influence déterminante. Les traditionnelles qualités de vaillance, d'abnégation et de valeur militaire qu'elle a toujours su développer chez ses élèves s'étaient déjà brillamment manifestées au cours des campagnes antérieures à celle de 19l4-1918.
Elles se sont à nouveau affirmées de manière éclatante au cours de la dernière guerre. Dès les premières rencontres, nos escadrons ont nettement marqué leur supériorité sur la cavalerie ennemie qui n'a plus joué aucun rôle dans la suite des opérations sur le front français. En outre, nos 3,900 officiers d'avant-guerre ont largement fourni à toutes les armes et sur tous les champs de bataille des cadres dont la valeur et le mérite ont été unanimement appréciés. Leurs pertes ont été élevées.
A l'école d'application de cavalerie revient l'honneur de les avoir formés ; il est équitable de reconnaître le rôle primordial qu'elle a ainsi joué par l'attribution d'une récompense, qui sera en même temps un hommage rendu à nos officiers de cavalerie et à l'armée tout entière.
J'ai, en conséquence, l'honneur de vous proposer de conférer les insignes de la Légion d'honneur à l'étendard de l'école d'application de cavalerie.
Si vous approuvez cette manière de voir, je vous serais reconnaissant de vouloir bien revêtir de votre signature, le projet de décret ci-joint.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de la guerre et des pensions, Maginot.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la guerre et des pensions ;
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'étendard de l'école d'application de cavalerie.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et des pensions et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 9 mai 1922.

A. Millerand.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre et des pensions, Maginot.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Général Dubail.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 31 octobre 1922
conférant à l'école navale la croix de chevalier de la Légion d'honneur
J.O. du 1er novembre 1922 - Page 10719

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 31 octobre 1922.

Monsieur le Président,
L'école navale, presque centenaire, a recueilli et continué, en les développant, les traditions des compagnies des gardes de la marine et du pavillon, des collèges ou écoles de marine et du collège d'Angoulême, qui ont pendant plus de deux siècles et demi formé les états-majors de la marine française au culte de l'honneur et à l'esprit d'initiative et de sacrifice. L'école navale a instruit, depuis 1830, ces cadres d'officiers de marine qui, à force de dévouement, de science et d'héroïsme ont reconstitué notre puissance coloniale et assuré sur toutes les mers, dans des campagnes difficiles et glorieuses, le prestige du pavillon. Six mille officiers en sont sortis.
Au cours de la grande guerre les vertus militaires des officiers de marine ont été dignes de la France et de l'héroïsme de la nation : sur mer, dans l'air et dans les formations de canonniers et de fusiliers qui ont servi à terre, les officiers de marine, par les qualités qu'ils ont déployées, ont mérité l'admiration et la reconnaissance du pays.
Les services qu'ils ont rendus à la défense nationale, en contribuant glorieusement, à côté des marines alliées, à vaincre la guerre sous-marine et à assurer au pays la liberté des mers, justifient la haute récompense que j'ai l'honneur de vous demander pour l'école navale. Je vous prie en conséquence de vouloir bien revêtir de votre approbation le projet de décret ci-joint qui lui confère les insignes de la Légion d'honneur.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de la marine, Raiberti.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la marine,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école navale.

Art. 2. — Le ministre de la marine et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 31 octobre 1922.

A. Millerand.

Par le Président de la République :
Le ministre de la marine, Raiberti.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Dubail.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 1er juillet 1925
conférant la Légion d'honneur à l'étendard des écoles de l'artillerie
J.O. du 4 juillet 1925 - Page 6213

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 1er juillet 1925.

Monsieur le Président,
L'école polytechnique et l'école spéciale militaire ont eu, dès 1914, l'honneur de voir épingler à leurs drapeaux la croix de la Légion d'honneur. Depuis la guerre, la même récompense a été successivement accordée à l'école militaire d'infanterie et à l'école d'application de cavalerie.
Les écoles de l'artillerie venant d'être dotées d'un étendard commun, il semble équitable de reconnaître les services indiscutables qu'elles ont rendus au pays depuis leur création en accordant à leur glorieux emblème la croix de la Légion d'honneur. Cette attribution se justifie facilement par l'effort soutenu fourni par ces écoles pendant la dernière guerre en assurant la formation de plus de 20.000 officiers de l'arme.
Si vous partagez cette manière de voir, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre signature le projet de décret ci-joint.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le président du conseil, ministre de la guerre, Paul Painlevé.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'étendard des écoles de l'artillerie.

Art. 2. — Le président du conseil, ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 1er juillet 1925.

Gaston Doumergue.

Par le Président de la République :
Le président du conseil, ministre de la guerre, Paul Painlevé.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Dubail.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 14 octobre 1926
conférant la croix de chevalier de la Légion d'honneur
au drapeau de l'école militaire et d'application du génie
J.O. du 22 octobre 1926 - Page 11501

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 14 octobre 1926.

Monsieur le Président,
Par décret du 1er juillet 1925, la croix de la Légion d'honneur a été conférée à l'étendard des écoles d'artillerie. L'école militaire et d'application du génie, qui a déjà reçu la Croix de guerre, venant d'être dotée d'un drapeau, il semble équitable de reconnaître les services qu'elle a rendus au pays depuis sa création en accordant à son emblème la croix de la Légion d'honneur.
L'attribution de cette distinction se justifie pleinement par les services rendus pendant la dernière guerre par les officiers sortis de cette école, aussi bien à l'arrière, par toutes les inventions réalisées qui ont contribué grandement à la victoire, qu'à l'avant par toutes les participations aux combats qui se traduisent par 700 officiers tués et de très nombreuses citations collectives et individuelles.
Si vous partagez cette manière de voir, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre signature le projet de décret ci-joint.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de la guerre, Paul Painlevé.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la guerre,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée au drapeau de l'école militaire et d'application du génie.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 14 octobre 1926.

Gaston Doumergue.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre, Paul Painlevé.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 18 mai 1929
conférant la Légion d'honneur
à l'école centrale des arts et manufactures
J.O. du 24 mai 1929 - Page 5790

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de la guerre,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école centrale des arts et manufactures.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 18 mai 1929.

Gaston Doumergue.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre, Paul Painlevé.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Dubail.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 23 juillet 1930
conférant la croix de chevalier de la Légion d'honneur
à l'école nationale des eaux et forêts
J.O. du 27 juillet 1930 - Page 8515

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de la guerre ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale des eaux et forêts.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Rambouillet, le 23 juillet 1930.

Gaston Doumergue.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre, André Maginot.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Dubail.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 24 octobre 1932
conférant la croix de chevalier de la Légion d'honneur
à l'université de Nancy
J.O. du 29 octobre 1932 - Page 11547

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 24 octobre 1932.

Monsieur le Président,
Par arrêté du 8 novembre 1927, M. le ministre de la guerre a cité l'université de Nancy à l'ordre de l'armée, en lui accordant la Croix de guerre, qui figure désormais dans ses armoiries. Le texte de la citation est le suivant :
« A poursuivi ses travaux et son enseignement, malgré la proximité de la ligne de bataille, et en dépit d'un bombardement continu et des plus violents, qui a causé la mort de nombreuses victimes et occasionné d'importants dégâts. S'est ainsi acquis les plus beaux titres à la reconnaissance du pays par son héroïsme qui symbolise l'effort des universités de France pendant la grande guerre. » ( Journal officiel du 14-15 novembre 1927. )
La Croix de guerre a été remise à l'Université au cours d'une imposante cérémonie par le maréchal Foch, le 17 novembre 1927.
Le recteur, le conseil de l'Université qui s'honore de compter parmi ses membres M. Poincaré, ancien Président de la République, et M. Lebrun, Président de la République, ainsi que l'Université tout entière, ses maîtres comme ses étudiants, sollicitent de votre bienveillance l'octroi à l'Université de la croix de la Légion d'honneur. L'Université serait fière de recevoir la croix de la Légion d'honneur après avoir obtenu la Croix de guerre.
Vous connaissez, monsieur le Président, les éminents services dont peut justifier l'Université.
Elle a « tenu » pendant la grande guerre, en restant ouverte, fonctionnant comme en temps de paix, à 15 kilomètres des tranchées, dans une ville bombardée de jour et de nuit.
Elle est une grande blessée de guerre, ayant souffert dans ses bâtiments. La faculté de pharmacie, les instituts de mécanique, de géologie et de chimie ont été bombardés et en partie démolis. Le musée d'archéologie de la faculté des lettres a été en totalité détruit par une bombe incendiaire, ainsi que la moitié de la bibliothèque universitaire. Ces deux établissements n'ont pas encore été reconstruits, c'est dire que les blessures de l'Université ne sont pas guéries.
L'Université peut encore faire état du nombre considérable des maîtres et des étudiants qui servaient presque tous au XXe corps ( lequel fut si souvent à la peine, c'est-à-dire à l'honneur ), qui sont morts pour la patrie, ou qui ont été blessés, cités ou décorés.
Elle s'honore enfin des services rendus à l'armée par le personnel administratif, le personnel enseignant, ainsi que par les laboratoires scientifiques et techniques qui, fonctionnant dans la zone des armées, travaillaient, à la demande du commandement, et souvent sous sa direction, à la défense nationale et prêtaient leur concours aux divers services ( santé, ravitaillement, poudre, chimie de guerre, etc. ).
En conséquence, et si vous approuvez les termes du présent rapport, je vous prie, monsieur le Président, de vouloir bien contresigner le décret ci-joint conférant à l'université de Nancy la croix de la Légion d'honneur.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de l'éducation nationale, A. de Monzie.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'université de Nancy.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 24 octobre 1932.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, A. de Monzie.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 13 mai 1933
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale supérieure des mines de Paris
J.O. du 29 juin 1933 - Page 6720

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre, et du ministre des travaux publics,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale supérieure des mines de Paris.

Art. 2. — Le président du conseil, ministre de la guerre, le ministre des travaux publics et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 13 mai 1933.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le président du conseil, ministre de la guerre, Edouard Daladier.
Le ministre des travaux publics, Joseph Paganon.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 10 octobre 1933
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale supérieure des mines de Saint-Etienne
J.O. du 21 octobre 1933 - Page 10787

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre, et du ministre des travaux publics,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale supérieure des mines de Saint-Etienne.

Art. 2. — Le président du conseil, ministre de la guerre, le ministre des travaux publics et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Rambouillet, le 10 octobre 1933.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le président du conseil, ministre de la guerre, Edouard Daladier.
Le ministre des travaux publics, Joseph Paganon.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 3 mai 1934
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale supérieure des beaux-arts
J.O. du 21 juin 1934 - Page 6141

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 10 mai 1934.

Monsieur le Président,
Le 20 février 1932, la Croix de guerre a été remise à l'école nationale supérieure des beaux-arts avec la citation suivante :
« L'école nationale supérieure des beaux-arts a apporté, au cours de la guerre, un précieux concours à la défense nationale par le haut sentiment patriotique, l'esprit d'initiative et les connaissances techniques de ses élèves, dont un grand nombre ont servi dans les troupes combattantes où leurs brillantes qualités ont contribué à assurer la victoire ».
J'ai l'honneur, actuellement, de solliciter de votre bienveillance l'octroi pour cet établissement de la croix de la Légion d'honneur.
Les services énumérés dans la citation du 20 février 1932, et leur importance, le nombre considérable des artistes qui, fidèles aux traditions de l'honneur et du devoir servirent leur patrie menacée, paraissent bien justifier l'attribution de la plus haute des distinctions.
478 élèves et anciens élèves de l'école ont, en effet, été tués à l'ennemi, 200 furent nommés officiers au cours de la guerre. Enfin, 77 reçurent la Légion d'honneur, 65 la Médaille militaire et 836 furent jugés dignes d'une citation.
Si vous estimez que la belle conduite et le dévouement de ses élèves doivent permettre de distinguer leur école, je vous prie de vouloir bien contresigner le décret ci-joint conférant à l'école nationale supérieure des beaux-arts la croix de la Légion d'honneur.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de l'éducation nationale, Aimé Berthod.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale supérieure des beaux-arts.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 3 mai 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, Aimé Berthod.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 8 mai 1934
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale des ponts et chaussées
J.O. du 30 juin 1934 - Page 6501

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre des travaux publics et du ministre de la guerre,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale des ponts et chaussées.

Art. 2. — Le ministre des travaux publics, le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 8 mai 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre des travaux publics, P.-E. Flandin.
Le maréchal de France, ministre de la guerre, Ph. Pétain.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 10 mai 1934
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école de chimie industrielle de Lyon
J.O. du 15 mai 1934 - Page 4776

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 10 mai 1934.

Monsieur le Président,
L'école de chimie industrielle de Lyon doit fêter prochainement son cinquantenaire. Depuis sa création, cet établissement n'a cessé de fournir à l'industrie des ingénieurs chimistes et des directeurs d'usines particulièrement avertis, qui ont en temps de paix, comme en temps de guerre, rendu les plus grands services.
Au cours de la guerre, nombreux furent ses élèves ou anciens élèves qui tombèrent au champ d'honneur ou qui demeurèrent à jamais mutilés ; l'école de chimie industrielle de Lyon est fière, à juste titre, des noms glorieux qui sont inscrits à son Livre d'or et qui ne comportent pas moins de vingt-six croix de chevalier de la Légion d'honneur, vingt Médailles militaires et soixante-quatorze Croix de guerre.
Pendant cette dure période, l'activité des anciens élèves de l'école industrielle de chimie de Lyon eut également à s'exercer dans diverses branches de nos industries tant pour les besoins de la défense nationale que pour la vie intérieure du pays.
Sur cet autre champ de bataille bon nombre d'entre eux ont également payé de leur santé ou de leur vie l'abnégation, le mépris du danger dont chaque jour ils donnaient tant de preuves, n'ayant d'autre souci, tout en améliorant leur fabrication, que de ménager la santé et la force des ouvriers qu'ils dirigeaient.
Si les élèves et anciens élèves de l'école de chimie industrielle ont partout, au front comme à l'usine, accompli leur devoir sans ostentation ni faiblesse, c'est que l'école avait su leur léguer des qualités d'ordre, de méthode, d'initiative, de sang-froid, ils ne pouvaient faillir à de tels principes.
A l'occasion du cinquantenaire de l'école de chimie industrielle de Lyon, nous avons l'honneur de vous demander de bien vouloir reconnaître les éminents services qu'elle a rendus à la défense nationale, en lui conférant la croix de la Légion d'honneur.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de notre respectueux dévouement.

Le ministre de l'éducation nationale, Aimé Berthod.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école de chimie industrielle de Lyon.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 10 mai 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, Aimé Berthod.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 6 juillet 1934
conférant la Légion d'honneur à l'école supérieure de guerre
J.O. du 25 juillet 1934 - Page 7530

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la guerre,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école supérieure de guerre.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 6 juillet 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le maréchal de France, ministre de la guerre, Ph. Pétain.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 21 juillet 1934
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale d'arts et métiers de Châlons-sur-Marne
J.O. du 10 octobre 1934 - Page 10294

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 21 juillet 1934.

Monsieur le Président,
Les écoles nationales d'arts et métiers n'ont cessé de fournir à l'industrie des ingénieurs et des directeurs d'usines particulièrement avertis qui ont, en temps de paix, comme en temps de guerre, rendu les plus grands services.
Dès la mobilisation générale, en effet, et pendant la dure période 1914-1918, les ingénieurs des arts et métiers ont partout, au front comme à l'usine, accompli leur devoir avec le magnifique courage qui leur a valu cette élogieuse citation :
« Les écoles nationales d'arts et métiers ont apporté au front, comme à l'arrière, une part glorieuse aux services de la défense nationale, d'une part en fournissant un important contingent d'officiers, de sous-officiers et de soldats pourvus d'une instruction spéciale, et, d'autre, part, en contribuant à l'intensification des fabrications de guerre par les initiatives de leurs anciens élèves. »
Pour reconnaître de façon plus tangible encore les éminents services rendus par les « Gadz'Arts », nous avons l'honneur de vous demander de bien vouloir conférer à l'école nationale de Châlons-sur-Marne, doyenne des écoles nationales d'arts et métiers, la croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de notre respectueux dévouement.

Le ministre de l'éducation nationale, Aimé Berthod.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 et la déclaration du conseil de l'ordre du 20 juillet 1934,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale d'arts et métiers de Châlons-sur-Marne.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 21 juillet 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, Aimé Berthod.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 20 octobre 1934
conférant la Légion d'honneur à l'école du service de santé militaire de Lyon
J.O. du 22 octobre 1934 - Page 10626

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de la guerre ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école du service de santé militaire de Lyon.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 20 octobre 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le maréchal de France, ministre de la guerre, Ph. Pétain.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 21 novembre 1934
conférant la Légion d'honneur à l'école principale du service de santé de la marine de Bordeaux
J.O. du 7 décembre 1934 - Page 12005

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de la marine ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école principale du service de santé de la marine de Bordeaux.

Art. 2. — Le ministre de la marine et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 21 novembre 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de la marine, François Piétri.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 5 décembre 1934
conférant la croix de la Légion d'honneur
aux écoles nationales d'arts et métiers
J.O. du 8 décembre 1934 - Page 12028

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,

Décrète :

Art. 1er. — Le décret du 21 juillet 1934 conférant la croix de la Légion d'honneur à l'école nationale d'arts et métiers de Châlons est rapporté.

Art. 2. — La croix de la Légion d'honneur est conférée aux écoles nationales d'arts et métiers.

Art. 3. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 5 décembre 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 16 décembre 1934
conférant la Légion d'honneur à l'école coloniale
J.O. du 21 décembre 1934 - Page 12462

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre des colonies,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée à l'école coloniale.

Art. 2. — Le ministre des colonies et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 16 décembre 1934.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre des colonies, Louis Rollin.

 

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 23 janvier 1935
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'Institut national agronomique
J.O. du 3 février 1935 - Page 1405

 

 

Par décret du Président de la République en date du 23 janvier 1935, rendu sur la proposition du ministre de l'agriculture, vu la déclaration du conseil de l'Ordre de la Légion d'honneur en date du 22 janvier 1935 portant que la nomination faite aux termes dudit décret n'a rien de contraire aux lois, décrets et règlements en vigueur :
La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'Institut national agronomique.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 15 février 1935
conférant la Légion d'honneur
à l'école des hautes études commerciales
J.O. du 17 février 1935 - Page 2017

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école des hautes études commerciales, à Paris.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 15 février 1935.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 23 février 1935
rapportant le décret du 15 février 1935
conférant la Légion d'honneur
à l'école des hautes études commerciales
J.O. du 5 mars 1935 - Page 2646

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,

Décrète :

Art. 1er. — Est rapporté le décret du 15 février 1935 conférant la croix de la Légion d'honneur à l'école des hautes études commerciales.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 23 février 1935.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 1er mars 1935
conférant la Légion d'honneur
à l'école des hautes études commerciales
J.O. du 5 mars 1935 - Page 2646

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'Ordre national de la Légion d'honneur entendu,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école des hautes études commerciales, à Paris.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 1er mars 1935.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 1er mars 1935
conférant la Légion d'honneur
au Conservatoire national de musique et d'art dramatique
J.O. du 9 mars 1935 - Page 2821

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée au Conservatoire national de musique et d'art dramatique.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 1er mars 1935.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.
Vu pour l'exécution :
Le grand chancelier, Gl Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 28 mai 1935
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale des chartes
J.O. du 30 mai 1935 - Page 5873

 

 

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 28 mai 1935.

Monsieur le Président,
Sur trois cent sept archivistes paléographes et élèves de l'école nationale des chartes qui ont été mobilisés au cours de la dernière guerre, cinquante et un sont morts au champ d'honneur. Si on tient compte, en outre, des décès survenus des suites directes de la guerre, on constate que les pertes subies par l'école ont affecté le sixième de son effectif, proportion qui n'a jamais été dépassée par aucun autre établissement. Sans parler du nombre des blessés qui a été, lui aussi, des plus importants, l'école peut s'enorgueillir, à juste titre, de ce que vingt-trois élèves et anciens élèves ont reçu la croix de chevalier de la Légion d'honneur, dix-neuf la Médaille militaire pour des actions d'éclat consignées au livre d'or.
C'est dire que l'école nationale des chartes n'a pas failli à sa mission qui était avant tout de faire de ceux qui lui étaient confiés, des hommes, et qu'elle a mérité la reconnaissance de la patrie.
Si vous estimez que la belle conduite et l'héroïsme de tels élèves doivent permettre de distinguer leur école, je vous serais obligé de vouloir bien contresigner le décret ci-joint conférant à l'école nationale des chartes la croix de la Légion d'honneur.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.

Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.

*****

DÉCRET

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale des chartes.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 28 mai 1935.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, André Mallarmé.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 28 mai 1935
conférant la croix de la Légion d'honneur
aux écoles nationales d'agriculture
J.O. du 30 mai 1935 - Page 5874

 

 

Par décret du Président de la République en date du 28 mai 1935, rendu sur la proposition du ministre de l'agriculture, et vu la déclaration du conseil de l'Ordre de la Légion d'honneur en date du 21 mai 1935, portant que la nomination comprise dans le présent décret est faite en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, la croix de la Légion d'honneur est conférée aux écoles nationales d'agriculture de Grignon, Montpellier et Rennes.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 28 juin 1935
conférant la Légion d'honneur au prytanée militaire
J.O. du 2 juillet 1935 - Page 6993

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur le rapport du ministre de la guerre,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée au drapeau du prytanée militaire.

Art. 2. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 28 juin 1935.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de la guerre, Jean Fabry.
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 30 octobre 1936
conférant la croix de chevalier de la Légion d'honneur
aux drapeaux des écoles militaires préparatoires
J.O. du 3 novembre 1936 - Page 11434

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de la défense nationale et de la guerre,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée aux drapeaux des écoles militaires préparatoires.

Art. 2. — Le ministre de la défense nationale et de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 30 octobre 1936.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de la défense nationale et de la guerre, Edouard Daladier.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 13 février 1937
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale supérieure de l'aéronautique
J.O. du 28 février 1937 - Page 2580

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre de l'air,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale supérieure de l'aéronautique.

Art. 2. — Le ministre de l'air et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait en conseil des ministres à Paris, le 13 février 1937.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'air, Pierre Cot.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 19 août 1937
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école technique des mines d'Alès
J.O. du 21 août 1937 - Page 9574

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre des travaux publics et du ministre de la défense nationale et de la guerre,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Vu la déclaration du conseil de l'ordre en date du 3 août 1937,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école technique des mines d'Alès.

Art. 2. — Le ministre des travaux publics, le ministre de la défense nationale et de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Mercy-le-Haut, le 19 août 1937.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre des travaux publics, Henri Queuille.
Le ministre de la défense nationale et de la guerre, Edouard Daladier.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 19 août 1937
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école technique des mines de Douai
J.O. du 21 août 1937 - Page 9574

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre des travaux publics et du ministre de la défense nationale et de la guerre,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Vu la déclaration du conseil de l'ordre en date du 3 août 1937,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école technique des mines de Douai.

Art. 2. — Le ministre des travaux publics, le ministre de la défense nationale et de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Mercy-le-Haut, le 19 août 1937.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre des travaux publics, Henri Queuille.
Le ministre de la défense nationale et de la guerre, Edouard Daladier.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 8 avril 1938
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale professionnelle d'Armentières
J.O. du 16 avril 1938 - Page 4533

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Le conseil de l'Ordre national de la Légion d'honneur entendu,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale professionnelle d'Armentières.

Art. 2. — Le ministre de l'éducation nationale et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 8 avril 1938.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre de l'éducation nationale, Jean Zay.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier, C. Nollet.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 9 avril 1938
conférant la croix de la Légion d'honneur
à l'école nationale supérieure des postes, télégraphes et téléphones
J.O. du 12 avril 1938 - Page 4340

 

 

Le Président de la République française,
Sur le rapport du ministre des postes, télégraphes et téléphones,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Vu la déclaration du conseil de l'ordre en date du 29 mars 1938,

Décrète :

Art. 1er. — La croix de la Légion d'honneur est conférée à l'école nationale supérieure des postes, télégraphes et téléphones.

Art. 2. — Le ministre des postes, télégraphes et téléphones et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 9 avril 1938.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le ministre des postes, télégraphes et téléphones, Jean Lebas.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 3 octobre 1938
portant annulation du décret du 1er juillet 1925
conférant la croix de chevalier de la Légion d'honneur
à l'étendard des écoles militaires d'artillerie
et portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur
à l'étendard de l'école d'application d'artillerie et à celui de l'école militaire d'artillerie
J.O. du 7 octobre 1938 - Page 11714

 

 

Le Président de la République française,
Vu le décret-loi organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Vu le décret du 1er juillet 1925 ;
Sur le rapport du président du conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — Est annulé, comme devenu sans objet, le décret du 1er juillet 1925, conférant la croix de chevalier de la Légion d'honneur à l'étendard des écoles militaires d'artillerie.

Art. 2. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est conférée respectivement à l'étendard de l'école d'application d'artillerie et à celui de l'école militaire d'artillerie.

Art. 3. — Le président du conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre, et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 3 octobre 1938.

Albert Lebrun.

Par le Président de la République :
Le président du conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre, Edouard Daladier.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Nollet.

 

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 27 mai 1939
conférant la Légion d'honneur aux écoles nationales vétérinaires
J.O. du 4 juin 1939 - Page 7058

 

 

Ministère de l'agriculture.

Par décret en date du 27 mai 1939, la croix de la Légion d'honneur a été conférée aux écoles nationales vétérinaires.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 17 juin 1941
portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur
J.O. de l'Etat français du 24 juin 1941 - Page 2631

 

 

Nous, Maréchal de France, chef de l'État français,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Sur la proposition du général d'armée, commandant en chef des forces terrestres, ministre secrétaire d'État à la guerre,
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrétons :

Art. 1er. — La croix de chevalier de la Légion d'honneur est attribuée à :

LA CROIX-ROUGE FRANÇAISE, institution qui, depuis soixante-dix-sept ans, a toujours fidèlement rempli son rôle d'auxiliaire du service de santé militaire. Au cours des différentes guerres soutenues par la France, aussi bien outre-mer que sur son territoire ; pendant la guerre 1870-1871 où elle a entretenu des infirmières auprès de 37.000 lits, en Chine, au Maroc, puis au cours de la guerre 1914-1918, où 68.000 infirmières se dévouèrent auprès des blessés, au Levant, au Maroc, encore lors de la campagne du Riff, pendant la guerre 1939-1940, enfin, où son effort fut encore supérieur à ce qu'il avait été jusqu'alors, elle a apporté aux armées françaises son concours le plus dévoué et le plus absolu. Ses 242 infirmières mortes pour la France sont le témoignage de son esprit de sacrifice le plus complet et de son patriotisme le plus pur.

Art. 2. — Le général d'armée commandant en chef des forces terrestres, ministre secrétaire d'État à la guerre, et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait en conseil des ministres à Vichy, le 17 juin 1941.

Ph. Pétain.

Par le Maréchal de France, chef de l'État français :
Le général d'armée, commandant en chef des forces terrestres, ministre secrétaire d'État à la guerre, Gl Huntziger.
Vu pour exécution :
Le grand chancelier de la Légion d'honneur, Gl Brécard.

 

 

 


 

 

 

DÉCRET du 25 novembre 2019
portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur
J.O. du 27 novembre 2019 - Texte 2
NOR : ARMM1930469D

 

 

Ministère des armées.

Par décret du Président de la République en date du 25 novembre 2019, pris sur le rapport du Premier ministre et de la ministre des armées et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d'honneur, le conseil de l'Ordre de la Légion d'honneur entendu, la croix de chevalier de la Légion d'honneur est attribuée à l'école des officiers de la gendarmerie nationale.

 

 

 

 

 

 

 

 www.france-phaleristique.com